Comprendre le système d’adresses japonaises

Comprendre le système d’adresses japonaises

Code postal, département, commune, quartier, numéro

Une adresse japonaise est indiquée selon l’ordre ci-dessus avec quelques variantes. Il existe le symbole qui signifie « code postal » : 〒, mais ce n’est pas obligatoire. Ce symbole est utilisé aussi pour indiquer le bureau de poste sur une carte géographique.

Les départements japonais sont aussi appelés « préfectures » en français. Ils sont constitués de 47 :

1 To都 : (Tokyo-to)

1 Do道 : (Hokkaido)

2 Fu府 : (Kyoto-fu, Osaka-fu)

43 Ken県 : autres départements

Les communes japonaises sont divisées en plusieurs catégories :

Shi 市 qui correspond à la ville. C’est une collectivité locale.

Gun 郡 qui est une simple division admirative et qui n’est pas une collectivité locale. Un Gun 郡 a des Machi 町 (cela correspond au bourg) et des Mura 村 (cela correspond au village). Ces Machi 町 et les Mura村 sont des collectivités locales.

Autrement dit, les communes japonaises se composent de Shi 市, de Machi 町 et de Mura村.

Il existe l’équivalent des arrondissements français : Ku 区.

Une adresse peut comporter Shi 市 et Machi 町. Dans ce cas, Machi 町 est une simple sous-division de Shi 市, plutôt l’équivalent du quartier.

Si vous connaissez des kanji japonais, vous pouvez comprendre que ce kanji  町 se lit souvent Chô (Cho ou Chou) dans le cas de sous-division de Shi 市 (ville).

A part des rues dont la dimension est importante, comme équivalent des avenues françaises, la plupart des rues japonaises n’ont pas de nom.

L’équivalent du « quartier » est généralement découpé en plusieurs sous-divisions. Ces sous-divisions sont divisées en plusieurs parties (zones) numérotées, puis divisés pour désigner chaque parties (zones) divisée numérotée, sauf exception.

Exemple : Kasumigaseki

Kasumigaseki 1-chome, 2-ban, 3-go

On peut abréger ces appellations « chome », « ban », « go ». Dans ce cas-là, on écrit : Kasumigaseki 1-2-3.

S’il s’agit de l’adresse Kasumigaseki 2-chome, 3-ban, 4-go : Kasumigaseki 2-3-4

Il existe de nombreux cas spécifiques sur le découpage « quartier », en particulier à Hokkaido et à la ville de Kyoto.

La sous-division « banchi » est aussi utilisés pour certaines adresses au lieu de « ban » et « go ».

Ce qui est important dans la transcription en français (alphabet latin), c’est de ne pas mélanger le code postal et les numéros de sous-division.

L’utilisation de « – » n’a pas de règle. Un traducteur écrit « 1-chome » et l’autre écrit « 1 chome ». Par contre, quand le traducteur utilise le système abrégé (sans « chome », etc.) l’utilisation de « – » est nécessaire pour distinguer chaque sous-division.

Nom de département sur le passeport japonais

Les documents administratifs français prévoient généralement la case d’indication de la commune. Au Japon, l’indication de département est aussi plus souvent demandée que l’indication de la commune.

Le domicile légal qui est indiqué sur le passeport japonais est le nom du département du domicile légal du titulaire.

Il risque d’y avoir une confusion (Il y a risque de confusion) lors de la délivrance d’un document français en se référant au passeport japonais, car le lieu de naissance signifie la commune de naissance pour l’administration française.

Nom d’immeuble

Il est conseillé de préciser le nom d’immeuble collectif dans l’adresse, car parfois deux immeubles attenants ont la même adresse. L’indication de l’étage est aussi utile. Quant au numéro d’appartement, l’indication est indispensable.

Les Japonais sont très créatifs pour nommer les immeubles. Des noms japonisés d’origine étrangère sont très répandus à tel point que le traducteur est parfois obligé d’indiquer que la transcription en français (alphabet latin) dans la traduction n’est qu’une possibilité.

Le Rez-de-chaussée en France correspond au 1er étage au Japon

Au Japon, il n’existe pas de niveau zéro dans un bâtiment. Le rez-de-chaussée en France, c’est le 1er étage au Japon.

France : RDC, 1er étage, 2e étage, 3e étage…

Japon : 1er étage, 2e étage, 3e étage, 4e étage…

Les touristes japonais sont souvent surpris quand ils voient (niveau) « 0 » sur les boutons de l’ascenseur.