L’utilisation de calendrier japonais basé sur l’ère impériale
Le Japon utilise le calendrier basé sur l’ère impériale. Depuis l’ère Meiji (1868-1912), le nom de l’ère impériale est associé à chaque empereur.
Avant l’ère Meiji, le changement de nom de l’ère impériale n’était pas aussi systématique : il pouvait y avoir des changements de nom de l’ère pendant le règne d’un même empereur ou, au contraire, le nom restait le même à l’intronisation d’un nouvel empereur.
Le calendrier dit japonais est basé sur cette ère impériale. En pratique, il s’agit seulement de l’année impériale qui est spécifique, car le Japon utilise le calendrier solaire, les mois et les jours sont les mêmes que le calendrier occidental. Aujourd’hui, le calendrier japonais et le calendrier occidental sont tous les deux utilisés au Japon.
Il faut se rappeler que l’indication de date au Japon commence par l’année : Année/Mois/Jour, donc AA/MM/JJ.
L’ère actuelle est Heisei et elle prend fin le 30 avril 2019 L’ère Reiwa débute le 1er mai 2019.
Le risque de confusion
Quand un traducteur traduit en français un document japonais qui contient une ou des dates de calendrier japonais, il faut procéder à une « conversion » de l’année impériale japonaise en année occidentale.
Avant l’entrée en vigueur de la nouvelle ère Reiwa, on peut trouver dans un document : 明治Meiji, 昭和Showa, 平成Heisei.
Ces années impériales sont indiquées soit avec les noms complets : Meiji, Showa, Heisei, soit avec les abréviations : 明Mei, 昭Sho, 平Hei.
Par conséquent, un document japonais peut contenir plusieurs ères impériales différentes, notamment quand il comporte les dates de naissance d’une famille.
La société évolue, la tradition perdure
En tout cas, le risque de confusion et le travail supplémentaire pour la conversion ne posent pas seulement pour les traducteurs. Aujourd’hui, il est indéniable que l’utilisation de calendrier occidental est plus pratique que celle de calendrier japonais, mais l’administration japonaise maintient l’utilisation de calendrier japonais.
Pourquoi pas, on peut maintenir cette tradition. Seulement, il est souhaitable que quelques mesures soient prises par l’administration pour éviter la confusion pour les utilisateurs des documents, par exemple, par l’utilisation d’une double indication des dates (calendrier japonais et calendrier occidental sur un même document). Cette solution a toutefois un inconvénient : prévoir plus de places pour indiquer tout cela sur un papier.
Le kimono reste un habit traditionnel japonais, même si la plupart des Japonais ne portent plus le kimono dans la vie quotidien. L’ère impériale restera une tradition japonaise, même si la plupart des Japonais n’utilisent plus que le calendrier occidental. Qu’en pensez-vous ? Article rédigé par KYH